Kabare : des dégâts dûs aux éboulements des terres à Mudusa, la société civile alerte les autorités
Des dégâts dûs aux éboulements des terres à Mudusa, la société civile alerte les autorités.

La société civile du groupement de Mudusa, en territoire de Kabare, alerte sur les conditions de vie difficile que traversent des victimes des catastrophes naturelles du 26 février 2024 dans les sous-villages de Luhorhe, Itara et Cirhambi dans le village de Buhozi, en groupement de Mudusu à moins de 10 km de la ville de Bukavu.

Selon François Mubalama, président de la société civile sous noyau de Mudusa, qui nous livre l’information, c’est à partir du 26 février 2024, que des catastrophes naturelles successives dues aux affaissements et éboulements des terres ont été vécus dans cette partie du territoire de Kabare.
Il signale qu’aux jours d’aujourd’hui 782 ménages sont concernés, d’où 5 967 victimes.
Dans des familles, les gens se réveillent et constatent des trous vastes et très profonds dans leurs maisons, des fissures profondes dans d'autres ainsi que sur le sol. À cela s’ajouter des routes et des écoles touchées et 135 champs des cultivateurs inondés par la rivière Ruzizi suite à l'éboulement de la colline rwandaise Nyamagana.
"Les ménages concernés sont exposés à des dangers car ils passent des nuits à la belle étoile, d’autres sont dans des familles d’accueil il y a plus de 5 mois. Nous avons toujours vu chaque fois qu'il ya catastrophe dans d'autres coins, les autorités s'impliquent directement pour une solution. Mais à Mudusa, pas d'implication.
Nous demandons aux autorités à tous les niveaux de s’impliquer vraiment en vue de trouver une solution durable à ce problème pour éviter les pires dans les jours à venir." déclare Francois Mubalama, président de la Société Civile en groupement de Mudusa.
Signalons que la société civile du groupement de Mudusa avait déjà alerté depuis longtemps par rapport à ces problèmes et certaines autorités provinciales s’étaient rendues au lieu d’éboulements mais aucune solution n'est encore envisagée.
Pascal Marhegane Ki-moon
jeunesse.developpmt2024@gmail.com
Commentaires