L’alcool est un ami qui trahit lentement (Récit réel mêlé d’humour et de réflexion)

Il a 28 ans. Pendant quatre longues années, il a vécu dans l’illusion d’une amitié fidèle avec l’alcool. Les bouteilles étaient ses confidentes, les soirées ses terrains de jeu, et les lendemains flous, de simples pauses dans son "rythme de vie". Aujourd’hui, il n’est plus que l’ombre d’un buveur professionnel devenu victime d’une trahison lente… mais brutale.
« Je croyais gérer. Je croyais que c’était moi le patron. Mais au fond, c’était lui: l’alcool me tenait sans que je ne m’en rende compte », confie-t-il avec amertume.
L’ivresse en mode carrière
Tout a commencé par curiosité. Une boisson ici, un toast là. Puis très vite, c’est devenu une habitude, puis une routine, puis un mode de vie. Il connaissait tous les types d’alcool, toutes les marques, tous les mélanges «maison». Il était même devenu une référence parmi ses pairs: celui qui ne refuse jamais une offre, une tournée,... celui qui tient debout alors que tout le monde chancelle.
«J’avais cette fierté idiote de dire: ‘Moi, je tiens’. Mais je ne tenais rien du tout. C’est l’alcool qui me tenait. »
La trahison en silence
Ce qui était festif est devenu physique: fatigue chronique, tremblements, pertes de mémoire, sautes d’humeur… puis cette fatigue étrange, comme si son corps l’avait quitté.
« Je ne ressentais plus la force de rien. Même marcher devenait un effort. J’ai 28 ans, mais mon corps me donne l’âge de 50 et plus. »
À force de boire, il a perdu bien plus que de l’énergie: des opportunités, des relations, et même le respect de lui-même. Et le pire dans tout ça ? Il ne s’en est rendu compte que lorsqu’il a voulu arrêter… et que son corps a continué à lui rappeler l’addition.
Aujourd’hui, il essaie. Lentement.
Il ne prétend pas avoir arrêté totalement. Il ne brandit aucun drapeau de victoire. Mais il sait une chose : il ne veut plus se réveiller sans souvenirs, ni passer sa jeunesse à s’user le foie pendant que d’autres bâtissent leur avenir.
« L’alcool ne m’a pas seulement fatigué, il m’a volé du temps. Et le temps, on ne le rattrape jamais. »
L’alcool peut faire rire, délier les langues, accompagner les soirées. Mais derrière ses faux airs d’ami, il cache une lame qui coupe en silence. Si tu tiens à ta santé, ton avenir, ton énergie, ton respect et ta liberté : méfie-toi de ce faux allié. Boire n’est pas interdit. Mais quand boire devient un refuge ou une habitude, il est peut-être déjà trop tard.
Le vrai courage, ce n’est pas de tenir l’alcool. C’est de savoir quand s’en éloigner.
Par Pascal Marhegane Ki-Moon PMK, journaliste, blogueur et humoriste, au compte de JEUNESSE ET DÉVELOPPEMENT
(C'est un récit réel plein d'humour et de réflexion)
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