Insécurité sur le tronçon Chimiphar–Bwirembe/Kabare : la société civile tire la sonnette d’alarme

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Publié par JEUNESSE ET DÉVELOPPEMENT_RDC

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Le tronçon routier Chimiphar–Bwirembe, dans le village de Canya, groupement de Bushwira, territoire de Kabare, connaît une recrudescence d’actes d’insécurité ces derniers jours.

Le dernier cas en date remonte au dimanche 26 octobre 2025, lorsqu’un motard a été violemment agressé par des hommes armés, avant d’être grièvement blessé. La victime a été transportée d’urgence au Centre de Santé de Bwirembe, tandis que sa moto a été emportée par les assaillants.

Cet incident survient à peine une semaine après un viol collectif sur une mineure de Nshanga, perpétré par quatre hommes adultes sur le même axe, alors qu’ils revenaient de Bukavu. D’après des sources proches du dossier, la victime est actuellement prise en charge à l’Hôpital Général de Référence de Panzi, tandis que les auteurs, bien qu’identifiés, ont pris la fuite et demeurent introuvables.

Face à cette situation préoccupante, la Société Civile locale dénonce et condamne fermement ces actes criminels. Elle appelle la population à plus de vigilance et à signaler tout mouvement suspect aux autorités compétentes.

«Il est désormais prudent d’éviter de se déplacer seul sur ce tronçon, surtout pendant les heures vespérales » , recommande un membre de la société civile de Bushwira, inquiet de la montée de l’insécurité.

La société civile plaide enfin pour un renforcement de la présence sécuritaire sur l’axe Chimiphar–Bwirembe afin de garantir la quiétude des habitants et de prévenir de nouveaux drames.

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